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Une longue histoire de tous ceux qui ont participer a la creation de la marque peaudouce.

Une longue histoire de tous ceux qui ont participer a la creation de la marque peaudouce. SCA : de la filature de la Vignette à l'usine de couches retour vers une longue histoire de tous ceux qui ont participer a la creation de la marque peaudouce.

L'épopée textile des Descamps, Willot, Bernard Arnault...
L'histoire de cette société débute en 1858. C'est une petite filature de lin crée par Antoine Hennion, un ancien agriculteur qui avait cherché à progressivement diversifier ses activités. Le créneau était porteur : partout, de Lille à Tourcoing, le fil de lin était recherché par les industriels textiles. Ses trois fils ( Louis, Adolphe et Lucien) reprennent la direction de l'affaire en 1862 et s'associent à la famille Descamps, précisément à Alfred et Antoine Descamps. Ces derniers, à la différence des Hennion, sont des professionnels : leur père, Auguste Descamps fabrique du fil à coudre à Lille depuis 1802. Aussi, c'est sans surprise qu'à la génération suivante, l'équilibre fragile est brisé.
Les Hennion cèdent à Robert Descamps, fils d'Alfred, la totalité de leur part du capital. La filature devient en 1912 la propriété des Descamps. Entre temps l'usine s'est agrandie à plusieurs reprises (filature, dépendances et cités ouvrières sur une surface de 4 ha). L'usine compte 700 ouvriers en 1901.
 La Première Guerre mondiale cause de gros dommages (occupation militaire, enlèvement du matériel industriel). Robert Descamps entreprend après guerre la reconstruction et la modernisation de l'usine, qui atteint son extension maximale vers 1928.
Pour résoudre son manque de main d'oeuvre, il fait venir de la Belgique voisine, de nombreux ouvriers. Pour ces derniers, il fait construire la Cité Sainte Marie en 1923. Les années trente et quarante sont difficiles : la crise de 1929, le chômage, le départ forcé des ouvriers belges, puis la seconde guerre mondiale. Mais la filature, certes de plus petite taille, résiste. Sa force est de disposer localement de sa matière première : le lin. En plus de la filature, la société, toujours propriété des Descamps, intègre la confection : fabrication de linge de maison, de toiles de tentes pour l'armée, etc...
En 1952, est célébrée avec faste le 150e anniversaire de la société familiale fondée par Auguste Descamps. Le linge de maison des Descamps made in Nord est devenu une référence. Il le restera durant encore trois décennies
( la société passera ensuite sous le giron d'un industriel italien Zucchi, et fermera progressivement toutes ses unités de production dans le Nord. La dernière a été celle de Noyeltes sur Selle, près de Douchy les Mines, dans le Valenciennois : l'usine d'ennoblissement textile Béra fermée en 2005).
 
 Dans ce début de ces années cinquante, à Linselles, la famille Descamps poursuit ses investissements avec l'espoir de maintenir sa place de leader sur ce marché. La concurrence est rude : non loin de Linselles, à Perenchies, la société Agache a pris place sur ce marché avec son linge de maison commercialisé sous la marque Agalys.
 
 Les Descamps font venir d'Ecosse, de nouveaux métiers, demandant moins de personnel . Mais le lin est progressivement concurrencé. A partir de 1965, le chiffre d'affaires de la société diminue inexorablement. Les commandes diminuent. De 680 ouvriers en 1950, l'usine textile passe à 450, puis à moins d'une centaine d'ouvriers. L'activité cesse le 31 mai 1967.
Un an plus tard, les bâtiments sont repris par la société Agache-Willot : les frères Willot veulent y développer une activité alors inconnue dans la région : la fabrication des couches pour bébé. Ce qu'ils entreprennent avec succès, en créant la marque Peaudouce.
En fait l'arrivée des Willot ne doit rien au hasard. On a souvent présenté les Willot, de
façon caricaturale, sous l'image des Daltons ( en fait c'est le Canard Enchaîné qui avait
popularisé cette formule, lorsqu'il évoquait les multiples rebondissements de ce qui été
l'affaire Boussac, détenue par les Willot). En fait, ces industriels, redoutables, connaissent
bien le textile et ont, à cette époque, les moyens de leurs ambitions.
Les 4 frères Willot (Bernard, Jean Pierre, Antoine, Régis) sont issus du textile, mais un
textile que l'on qualifie de nos jours de textile technique, c'est à dire dont les usages ne sont
pas l'habillement ou le linge de maison : cette culture textile spécifique est très importante
car elle permet de comprendre pourquoi les Willot ont pu créer Peaudouce. Leur père, Pierre Wilot-Lecat , dès 1904, avait créé un atelier de fabrication de tissus d'hygiène et de santé. De cet atelier était sortie le célèbre - crêpe willot » (bandage ) utilisés durant des dizaines d'années par la plupart des médecins et hôpitaux français.
Les 4 fils reprennent l'affaire familiale, à partir de 1946, et entreprennent de bâtir un véritable groupe industriel.
Cela les conduit à prendre le contrôle d'entreprises situées en amant de leur activité textile : les filatures de coton, de laine et aussi de lin. Leur plus belle prise a été, en 1967, la société Agache, située à Perenchies ( principal concurrent des Descamps).
 
Pour consolider leur groupe, les Willot fondent une société holding : la société foncière et financière Agache Willot ( SFFAW). En 1968, ils poursuivent leur inexorable marche en avant, en rachetant le tissage Albert Masurel et la Filature de la Vignette, deux établissements situés à Linselles, et une pléiade d'autres établissements à Lomme, Saint André, Halluin, La Madeleine....
Leur savoir faire, indéniable, dans le domaine des textiles à applications d'hygiène et de santé, permet aux frères Willot de développer à Linselles, une activité de conception et fabrication de couches culottes. Ils créent une marque commerciale qui rapidement s'impose : Peaudouce. Les Willot vont en fait s'inspirer d'un produit né au Etats-Unis, patrie du jetable, dans les ateliers de la société Proter & Gamble et commercialisé sous le nom de Pampers. Il est vrai que la fabrication d'une couche pour bébé est une application textile à part entière : on y trouve un matelas absorbant ( fait essentiellement de fibres de cellulose ) pris en sandwich entre 2 matières de non-tissé topsheet et le poly (Le corps absorbant est spécialement conçu pour absorber et retenir les fluides, et le non tissé donne à la couche un aspect confortable et permet d'éviter les fuites).
 Ces composants se présentent sous forme de grandes bobines. Elles sont installées sur des machines qui assemblent, à très grande vitesse chacun de ces éléments, en ajoutant, les étiquettes adhésives et autres élastiques.
Spécialement conçu pour absorber et retenir les fluides, et le non tissé donne à la couche un aspect confortable et permet d'éviter les fuites).
Moins de vingt ans plus tard, l'aventure des Willot dans l'industrie des couches culottes prend fin.
En décembre 1984, Laurent Fabius, alors premier ministre socialiste du 2e gouvernement de François Mitterrand cède à Bernard Arnault  les derniers éléments du vaste empire Boussac qui avait fait la fortune des Willot. La gauche veut se débarrasser de ce conglomérat d'entreprises à priori vacillantes et maintenues en vie par des fonds publics.
Il faut alors éviter la liquidation avec ses conséquences sociales et financières gigantesques.
Maurice Biderman, Pierre Berge, Bernard Tapie et Bernard Arnault sont candidats à la reprise . Arnault s'est souvenu qu'il est roubaisien ( même si depuis un certain 10 mai 1981, il s'est exilé aux Etats-Unis ) et que ses parents sont voisins des Willot. Il fait jouer la solidarité nordiste et parvient à séduire les propriétaires de l'empire Boussac. Il apporte 40 millions de francs et obtient des fonds du Crédit Lyonnais, de la banque Lazard, et de partenaires industriels comme Elf et Total.
Et surtout , il s'engage auprès de Matignon à garantir l'emploi et la survie du groupe en s'interdisant son démantèlement. Fabius est séduit, et naïvement, abandonne 380 millions de francs de créances sur Boussac et en promet 400 autres sous forme d'aides diverses !
Évidemment, la promesse d'un Arnault ne vaut que pour celui qui y croit : dès 1988, le démantèlement du groupe est engagé. Il garde notamment Conforama, Le Bon Marché et surtout Dior, pour liquider, au plus offrant le textile, dont le groupe Prouvost et Peaudouce.
 
C'est au suédois Molnlycke, filiale de SCA qu'est vendue l'industrie des couches culottes. Une opération qui lui rapporte près de 1 ,5 milliard de francs. Les années quatre-vingt dix sont celles de la compétition, sans concession et très rude, entre les deux leaders du marché : le suédois SCA(Peaudouce) et l'américain Procter & Gamblef Pampers) . Un duo vite bouleversé par l'arrivée d'un troisième compétiteur tout aussi aggressif sur le plan commercial : l'américain Kimberly et ses couches Huggies.
 
article écrit par Francis Dudzinski, Journaliste. Extrait du site L'Eco du Nord. www.ecodunord.fr "
Tags : peaudouce
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#Posté le mercredi 26 janvier 2011 03:38

Modifié le mercredi 27 février 2013 04:53

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