
Lors de sa rencontre avec Nicolas Sarkozy, aujourd'hui, Bernard Thibault a précisé qu'il redoute avant tout que ce pacte soit une « remise en cause généralisée » des droits de salariés. « On ne peut pas accepter de s'entendre dire aujourd'hui que, si la situation de l'emploi, du pouvoir d'achat en Europe est ce qu'elle est, c'est de la faute de salaires trop élevés, de réglementations du travail trop rigides », a-t-il insisté.
A l'échelle des syndicats, et même des pays membres, le pacte de convergence ne fait pas l'unanimité. Le projet avait été considéré par plusieurs de ses partenaires comme une tentative pour imposer le modèle économique germanique au reste de l'Europe. Ainsi, Berlin fait de ce pacte de compétitivité une contrepartie indispensable pour continuer à aider financièrement les Etats en difficulté dans le cadre d'un Fonds de secours.
Herman Van Rompuy, le président de l'Union européenne, s'est alors saisi du dossier pour éviter la controverse. Il compte proposer un pacte visant à renforcer la compétitivité de la zone euro. Ce projet ne reprend pas explicitement les deux propositions allemandes qui avaient mis le feu aux poudres : la suppression de l'indexation des salaires sur l'inflation dans les pays l'utilisant et l'augmentation de l'âge de départ à la retraite.
le glaude, Posté le jeudi 03 mars 2011 17:41
ccontinuons a ce battre sarko se seras seul devant une france en colere